
Ópera, ópera, ópera, ópera, cinema, música, delírios psicanalíticos, crítica, literatura, revistas de imprensa, Paris, New-York, Florença, sapatos, GIORGIO ARMANI, possidonices...
domingo, 18 de dezembro de 2011
domingo, 11 de dezembro de 2011
Do Triunfo milanês (IV)
Do Triunfo milanês (III)
sexta-feira, 9 de dezembro de 2011
Do Triunfo milanês (II)

De Espanha, chegam-nos ecos entusiastas, relativamente ao Don Giovanni de Carsen, embora mais comedidos...
«El escritor Anthony Burgess publicó hace un cuarto de siglo en este periódico un artículo cuyo título no deja lugar a dudas: Todos somos Don Giovanni. De esa idea parte Robert Carsen para su propuesta en La Scala. El personaje que da título a la obra está en la sala y sube al escenario para comenzar una reflexión sobre las 1.000 caras del teatro y sus correspondencias con la vida, en un juego de espejos, telones, colores de las butacas y hasta diseños de los programas de mano, que provocan una relación dialéctica enriquecedora entre el espectador y lo que se está contando, intentándose que el público viva desde dentro la experiencia de la ópera en su teatro milanés. Hay cuadros plásticos de una gran capacidad de sugerencia conceptual y hasta intelectual. Por la sala deambulan en algunos momentos los personajes de Doña Anna, Doña Elvira, Leporello o Don Ottavio, e incluso el Comendador aparece, como convidado de piedra en el palco real -por casualidad entre el presidente Giorgio Napolitano y el primer ministro Mario Monti- para aceptar la invitación del libertino y poner orden a los excesos incómodos para las fuerzas de la razón. Es un golpe de humor esa asociación entre los personajes del teatro y la política, que sirve de respiro a una sucesión de hallazgos de continuidad narrativa o belleza conceptual. El trabajo de Carsen es sólido y solamente al final, con la muerte de Don Giovanni y el desenlace posterior, se le va de las manos. No es la de Carsen una reivindicación del espacio vacío a lo Brook, ni una defensa de la naturaleza a lo Guth, ni una apuesta social como la de Haneke, pero funciona la mayor parte del tiempo. No es poco.
A Barenboim un espectador le censuró a gritos en el intermedio que los tempos eran "troppo lentos". Peliaguda cuestión. Especialmente, porque Barenboim mira con el rabillo del ojo a Furtwängler y siente al fondo el pensamiento de Kierkegaard sobre el seductor. En Salzburgo, cuando hizo Don Giovanni con Chéreau no extrañó a nadie esta aparente lentitud. Debe ser cuestión de sensibilidad latina o que los fantasmas de Muti aparecieron por momentos. La versión musical tuvo serenidad, rigor y densidad. No quiero decir que sea mejor o peor que otras. Es simplemente así. Se presentaba como de primera el elenco vocal. Ahí tengo más dudas. Excepto en el personaje de Leporello que, gracias a Bryn Terfel, estuvo sencillamente genial. Compuso muy bien Peter Mattei el personaje de Don Giovanni, fundamentalmente desde la perspectiva teatral. La supervalorada Anna Netrebko (Doña Anna) es superior en su capacidad expresiva y presencia escénica que en su matización lingüística. Barbara Frittoli se entregó al límite como Doña Elvira, pero se las vio y se las deseó en el aria Mi Tradí. Giuseppe Filianoti transmitió muy poca cosa de Don Ottavio y la pareja popular de Zerlina y Masetto, así como el Comendador, pasaron sin pena ni gloria. Fue, en cualquier caso, un más que estimable Don Giovanni.»
Do Triunfo milanês

A abertura da temporada lírica milanesa 2011 / 2012 foi confiada a Robert Carsen, que propôs uma releitura de Don Giovanni. Mais tarde, terei ocasião de me pronunciar sobre esta aparente maravilha, que tem sido aclamada por tudo e todos :)
« Un nouveau Don Giovanni a toujours le goût de l'inédit, a fortiori lorsqu'il fait l'ouverture de saison de la Scala de Milan, dont la dernière production du chef-d'oeuvre mozartien, dans la mise en scène de Giorgio Strehler, remonte à 1987 (on passera sous silence la calamiteuse production de l'Allemand Peter Mussbach invitée en 2006 puis 2010).
Son Don Giovanni, le directeur de la Scala, Stéphane Lissner, a décidé de le confier au Canadien Robert Carsen, lequel se pose ici en arbitre des élégances et joue la sécurité, faisant du théâtre scaligère le décor unique de sa mise en scène. Grand rideau de scène démultiplié en tableaux coulissants, cage de scène dupliquée en perspective à l'infini, le velours rouge des costumes et jusqu'au grand miroir reflétant salle et spectateurs, c'est le corps même du théâtre milanais qui devient lieu de représentation.
Car Carsen n'a fait de son Don Giovanni ni un réprouvé en rupture de rédemption (le "dissoluto punito") ni un dangereux perturbateur social (le "burlador" de Séville), mais un maître de cérémonie qui tire les ficelles et se prend à l'occasion pour un deus ex machina : il lui suffira de tirer le rideau sur ses poursuivants pour les neutraliser.
Le théâtre est donc roi, qui se met voluptueusement en abyme et prend l'assistance voyeuriste à témoin. Techniciens et changements de décor à vue, chanteurs envahissant la salle, public se mirant sur la scène, tout cela sent précisément le déjà-vu. Robert Carsen y met certes sa patte, pétrie comme toujours d'intelligence sensible (la scène du bal avec ses dérèglements progressifs est l'une des plus réussies), émaillée de trouvailles poétiques - ainsi l'encerclement des personnages mangés par le noir. Mais le concept prend le pas sur l'émotion, la référence (au cinéma américain) sur l'irrévérence.
Dans la fosse, le Don Giovanni de Daniel Barenboïm arbore un classicisme patelin, insoucieux des bouleversements apportés par la génération des baroqueux. L'ouverture du chef-d'oeuvre mozartien ordonne une quasi-ode funèbre. C'est Don Giovanni au tombeau. La baguette du nouveau directeur musical de la Scala (Barenboïm dirige en tant que tel pour la première fois depuis sa nomination en octobre) polit un son rond, une esthétique raffinée, distille des nuances dans l'alambic orchestral, mais cela sonne symphonique, pas théâtral.
Sur le plateau, la meilleure distribution du moment. Depuis ses débuts en 2002 au Mariinsky de Saint-Pétersbourg puis au Festival de Salzbourg, la Donna Anna d'Anna Netrebko est superlative. La jeune Autrichienne possède tout : le physique, le charme et surtout ce métal chaud du timbre, l'aisance dans l'aigu, la puissance de projection, l'innombrable des nuances. Tout au plus peut-on lui chercher la petite bête d'un phrasé plus bellinien que mozartien (dans l'air Non mi dir).
Hâbleur, séducteur, cynique, éternel, le Don Giovanni de Peter Mattei est toujours magistral, peut-être moins exalté qu'il ne le fut il y a maintenant treize ans quand le Festival d'Aix-en-Provence le découvrait en 1998 dans la production de Peter Brook sous la direction, survoltée celle-là, de Daniel Harding.
Comme on pouvait s'y attendre, Bryn Terfel campe un Leporello à sa démesure, valet ogre et cuistre chantant. Idéalement profilé, le couple rural, Zerline et Masetto (Anna Prohasca et Stefan Kocan). Pour le reste, il convient de mettre un bémol. Kwangchul Youn, malgré son charisme, est un commandeur qui manque des profondeurs d'outre-tombe, où l'assigne son rôle. Le ténor Giuseppe Filianoti chante dur, phrase raide : son Don Ottavio a bien du mal à laisser transparaître sa native bonté d'âme. Quant à la Donna Elvira de Barbara Frittoli, on s'inclinera devant la musicienne tout en notant un vibrato relâché pas toujours du meilleur effet.
Reste que le public jeune de la désormais traditionnelle "anteprima" du 4 décembre, avant la rentrée officielle du 7 décembre, a fait à ce Don Giovanni un accueil triomphal.»
sexta-feira, 2 de dezembro de 2011
Don Giovanni alla Scala: 5 Stars from Milano!
Don Giovanni alla Scala

sábado, 27 de agosto de 2011
Destinos Dissolutos


Por motivos de agenda, as deslocações da família Dissoluta à Casa Mãe encontram-se suspensas. Para mais, odiamos furacões, que são uma grande maçada!
Desta feita, dada a excelsa qualidade da nova produção de Don Giovanni (encenação de Carsen), no alla Scala, aí vamos nós, para uma récita de sonho, a 16 de Dezembro de 2011.
Aos que desejarem, endereço convite para partilharem o nosso camarote!
Afinal de contas, juntar, numa produção, Terfel, D’Arcangelo, Netrebko, Filianoti, Frittoli e a direcção de Barenboim...
Vão-se as pratas, fiquem os lingotes de ouro!
terça-feira, 21 de dezembro de 2010
7/12, encore!

»
quarta-feira, 8 de dezembro de 2010
7/12

Fiquemos, por ora, com as primeiras impressões da première:
"On attendait avec impatience La Walkyrie qui ouvrait le samedi 4 décembre la saison de la Scala, avant la soirée officielle du 7 décembre. Une impatience à la mesure de l'impression laissée en mai dernier par L'Or du Rhin mis en scène par le Flamand Guy Cassiers, prologue de ce Ring qui s'annonce déjà comme la clef de voûte de l'ère Stéphane Lissner (Le Monde du 29 mai).
La Scala réunit l'une des meilleures distributions du moment. Elle a pourtant dû faire face au désistement, pour raisons de santé, de l'excellente basse allemande René Pape (46 ans), sans doute le meilleur Wotan actuel.
Le rôle a été confié au jeune Ukrainien Vitalij Kowaljow, dont la cote ne cesse de monter depuis que Placido Domingo en a fait le dieu des dieux de la première Tétralogie montée à l'Opéra de Los Angeles, en mai. S'il possède moins d'autorité et d'abattage que son aîné, Kowaljow ne démérite pas. C'est également le cas de deux autres débutants sur la scène milanaise : le vétéran John Tomlinson (Hunding impressionnant malgré sa voix fatiguée) et le jeune ténor néo-zélandais Simon O'Neill (39 ans), Siegmund acclamé notamment à Bayreuth, légèrement en deçà de sa réputation. Car ce sont les femmes qui ont tenu le plateau en haleine. D'abord Waltraud Meier (Isolde fétiche du Tristan de Patrice Chéreau), peut-être pas une grande Sieglinde, mais toujours wagnérienne-née. Puis la Fricka grand luxe d'Ekaterina Gubanova, somptueuse de timbre, de présence, de musicalité. Et, la Brünnhilde troublante et lumineuse de Nina Stemme : plus qu'une voix de rêve, un rêve incarné de guerrière pétrie d'humanité.
Magique baguette
Guy Cassiers a l'intelligence de ses interprètes : il réussit un spectacle beau et puissant. Les ballets de L'Or du Rhin, qui marquaient les dieux à la culotte, ont disparu, si l'on excepte au troisième acte une manière de vol baroque avec ballet équestre et nuées de guerriers morts au Walhalla. L'ingénieux dispositif de vidéos a encore gagné en pertinence. Que ce soit la boîte qui sert de hutte aux amours de Siegmund et Sieglinde, dont les parois paraissent vivantes, la forêt de lances ou le Walhalla, désert sidéral traversé d'explosions, d'astéroïdes et de comètes.
Mais le vrai Wotan est dans la fosse, dans l'Orchestre de la Scala que dirige un Daniel Barenboïm maître d'oeuvre de ce Ring. C'est lui, le héraut wagnérien à la puissante rêverie déployée dans l'espace, l'esprit en émoi, les sens en alerte, qu'il raffine en poète chambriste ou envoûte en démiurge du grand tout symphonique."
Apesar da ausência de Pape como Wotan - souffrant... -, Meier, Stemme e o magistral Barenboim tornaram esta noite num acontecimento.
segunda-feira, 29 de março de 2010
Furia alla Scala (II), ossia Tannhäuser alla Scala, SI, SI!!!

Visivelmente, os La Fura dels Baus abandonaram a estética deplorável - que os acompanhou anos a fio -, assente na crueza (dilaceração, fragmentação). Devem ter recorrido à psicanálise, que lhe permitiu elaborar os fantasmas primitivos! Desde o Der Ring de Valência que, aos meus olhos, os catalães redescobriram a estética depurada!
Segundo reza a crónico, a encenação deste Tannhäuser milanês é um portento!
«(...) se ha presentado La Fura dels Baus, versión Carlus Padrissa, en La Scala con una obra de Wagner. Ni Goya ni La Fura dejan indiferentes, pero la polémica se ha inclinado en esta ocasión del lado operístico. Paradójicamente, Padrissa y su equipo se han volcado con esta nueva producción wagneriana con Zubin Mehta de responsable musical. Tal vez de esa fructífera identificación entre Mehta y Padrissa provenga una de las cuestiones más difíciles de aceptar por el público operístico tradicional: la ambientación del wagneriano Tannhäuser en la India y concretamente en el Rajastán. Lo justifica Padrissa por la pervivencia actual de los peregrinos a orillas del Ganges, en una atmósfera espiritual de resonancias medievales, más auténticamente pura, si se quiere, que las peregrinaciones religiosas de nuestros días en el mundo occidental. Además, la explosión colorista de los naranjas, amarillos, fucsias, del vestuario oriental, daba a la representación un tono explosivamente sensual y estéticamente bellísimo. La estructura dramatúrgica se mantiene a la perfección y el personaje central se debate entre el deseo carnal y el ansia espiritual, mostrándose el conflicto con criterios de universalidad y transparencia narrativa. ¿Dónde salta, pues, el conflicto? Pues seguramente en el deseo de mostrar el mundo moderno de India y, en concreto, en la inclusión de unas coreografías bollywoodienses en pleno concurso de los maestros cantores de Wartburg. Es la única nota de humor que el espectáculo tiene. Un sector del público no se lo perdonó a La Fura.
sábado, 27 de março de 2010
Furia alla Scala (?!)

(ensaio de Tannhäuser, Teatro alla Scala, Milão)
Por fim, os catalães La Fura dels Baus acedem à catedral da lírica europeia, ossia o Teatro alla Scala, por ocasião de uma nova produção de Tannhäuser (Wagner).
Em sintonia com o maestro Zubin Mehta, declaram os catalães:
«"La identificación con Zubin Mehta es total. Con él cambio impresiones, discuto y recojo todas sus sugerencias. El punto de partida escénico de Tannhäuser salió precisamente de una conversación con él. Le pregunté cuál era su Venusberg ideal y me contestó que el de los colores intensos de las mujeres indias en los festivales del Rajhastán. Tres meses después fui con mi familia a Benarés y pude comprobar, rodeado de miles de peregrinos en las orillas del Ganges, no solamente la explosión y sensualidad de los colores a que hacía referencia Zubin, sino también que en India se conservan vivas las creencias y costumbres de la Edad Media. Era un lugar óptimo para ambientar Tannhäuser. Entre los letreros de anuncios luminosos y los antiguos templos, entre la industria de Bollywood y las peregrinaciones multitudinarias, se entremezclan eternamente los mundos del Wartburg y el Venusberg, el conflicto entre espiritualidad y deseo irracional al que Wagner hace referencia continuamente en esta ópera", explica.Y prosigue: "En realidad lo que trato de mostrar es a Tannhäuser como un personaje universal, quiero hacer a través de él un homenaje a todos los grandes creadores que por diferentes motivos han vivido trágicamente entre el Venusberg y el Wartburg, entre la pasión y la razón espiritual. Es el caso de Marilyn Monroe, de Giordano Bruno, de Pasolini, de Schubert, de Janis Joplin, de Mozart, de John Lennon, de Dalí, de Modigliani y hasta del propio Wagner. La lista es interminable".»
sábado, 12 de dezembro de 2009
Domingo e os filhos-da-puta

Que o alla Scala é um teatro de excepção, todos o sabemos. Trata-se de uma casa ancestral, sóbria - most of the time... - e muito exigente, por onde passa a nata do canto lírico mundial. Há, contudo, uma fatia do público, dito difícil, que dá pela graça de loggionisti. Trata-se de uma variante do filho-da-puta. Sádicos, invejosos e ressabiados, a pretexto da extrema exigência, masturbam-se a humilhar os intérpretes.
Nos demais teatros líricos, recorre-se à pateada, legítima e saudável. No alla Scala, a corja dos loggionisti achincalha - vide Lucrezia Borgia, com Fleming, nos idos 1990, e Aïda, com Alagna, há duas temporadas atrás.
Parece, todavia, que os filhos-da-puta estavam ausentes deste maravilhoso concerto, que comemorou os 40 anos de carreira do tenor espanhol no teatro milanês - Ernani que catapultou Domingo para a glória, em 1969. Ou, quem sabe, Domingo encheu-lhes as medidas!
«Forty years ago almost to the day, Placido Domingo, then a young Spanish opera singer with sideburns like Elvis Presley, set foot on the stage of the legendary Milan opera house for his first starring role there, in Verdi's Ernani. This week he returned to mark the anniversary, with a valedictory performance that had the opera buffs weeping in delight.
But this was no cruise into the sunset with the hood down. Despite the advancing years (he is 68, if you believe the official account), he tore into Wagner with Argentinian-born conductor Daniel Barenboim at the reins. The Prelude and Liebestod from Tristan und Isolde went down well, but more breathtaking still – "spectacular" said the critics – was his rendition of the role of Siegmund from the first act of Wagner's Die Walküre.
One critic noted that there were moments of tiredness or prudence, where in the past the tenor might have floored the throttle. But he added that Domingo, who has done more than 3,000 performances, "still had a voice stronger than most 30-somethings".
Backstage, reliving his triumph, the great man told the correspondent of La Stampa: "Yes, it went well. But it's also thanks to this theatre. To sing at La Scala is something else. It's the quintessence of opera. This public has given me so much and I believe I've given them much as well."
The mood was nostalgic, but this was no swansong. Domingo has 45 singing and 15 conducting engagements lined up for the 2009/10 season. His friends at La Scala have not seen the last of him by any means.»
quinta-feira, 10 de dezembro de 2009
Carmen alla Scala '09 - III - Carmen, elle-même la Star de la soirée

Para o The New York Times, o triunfo desta Carmen deveu-se, justamente, à protagonista, Anita Rachvelishvili! Se o equilibrio reinou, vocalmente, já no tocante à mise-en-scène...
«In a country where the prime minister may soon be facing actual criminal charges, that remark, like many of Mr. Zeffirelli’s own extravagant opera productions, was over the top, although Ms. Dante did lay it on too thick with the Roman Catholic symbolism. Religious processions and mourners roamed the stage as if having wandered in from the cathedral a block away, and a priest wearing a big, black Father Guido Sarducci hat held Mass and followed around the chaste Micaëla like a lawyer with his client. This was all interjected to drive home some already obvious point about the opera’s pitting conformity versus liberty.
quarta-feira, 9 de dezembro de 2009
Carmen alla Scala '09 - II - O Triunfo de Baremboim

Segundo reza esta interessantíssima leitura do El Pais, a Carmen do alla Scala, pour une fois, deveria designar-se Daniel, tal não foi a ovação suscitada pela direcção orquestral do grande, grande argentino!
«Tras la representación, hubo un cuarto de hora de encendidas aclamaciones y protestas. Las primeras centradas en lo musical, las segundas fundamentalmente en lo escénico. No hay ningún espectáculo en el mundo que levante las pasiones de la ópera. En la inauguración de La Scala llegan al límite. Daniel Barenboim fue el gran triunfador. Dirigió Carmen con una fuerza dramática impresionante. En su afán de reivindicar musicalmente una Carmen mestiza, cuyas influencias se reparten entre España, Francia, Cuba y el África negra, su mirada recaló en el espíritu de la tragedia griega. Tiempos generalmente lentos, contrastes extremos, énfasis en los sentimientos desgarrados, recreación de los mitos en tanto héroes. Barenboim se echó a las espaldas el peso musical y el teatral. Su lectura fogosa está cargada de pasión. Nos pareció que escuchábamos "otra" Carmen, o tal vez que la redescubríamos con una sensibilidad de nuestro tiempo. La orquesta y coro de La Scala tuvieron una prestación excepcional.
La directora de escena Emma Dante levantó una encendida división de opiniones que, al fin y al cabo, demuestra que la ópera está viva, pues sigue sacudiendo los sentimientos del espectador. La palermitana debutaba en el género lírico, al que ha llegado con un enorme prestigio como directora de teatro. Tuvo momentos de absoluta genialidad y en otros le perdió el exceso. Situó la ópera en un territorio de predominio siciliano y, en cualquier caso, mediterráneo. El intento de universalidad era manifiesto, dentro de una geografía del Sur. Su lectura estuvo físicamente llena de energía -qué diabólica escena coral en la taberna de Lillas Pastia-, manejó a las mil maravillas el movimiento colectivo y supo crear atmósferas de intimidad para los importantes dúos o de dinamismo en el comienzo del cuarto acto llenando la escena de inquietantes exvotos. Algunos detalles innecesarios e inútiles -la parturienta con sus convulsiones, las cigarreras-monjas, la insistencia en una visión religiosa casi caricaturesca- hicieron que la concentración se atenuase. Lástima. Quiso decir demasiadas cosas. Su grupo de actores Sud Costa Occidentale tuvo una actuación prodigiosa. El trabajo de Richard Peduzzi como escenógrafo fue de gran maestría en su desnudez conceptual.
De los cantantes destacaría al tenor Jonas Kaufmann, por flexibilidad y fraseo, aunque la gran triunfadora fue la georgiana de 25 años Anita Rachvelishvili. Cantó, en efecto, impecablemente, aunque sin ese punto de fascinación que el personaje de Carmen lleva asociado. El uruguayo Erwin Schrott fue un notable Escamillo y Adriana Damato una discreta Micaela.»
terça-feira, 8 de dezembro de 2009
Carmen alla Scala '09 - I
Baremboim, uma vez mais, dirigiu a première, que contou com Anita Rachvelishvili, como protagonista, Jonas Kaufmann, na pele de Don José, Erwin Schrott, como Escamillo e Adriana Damato, como Micaela.
A encenação e guarda-roupa estiveram a cargo de Emma Dante, tendo os cenários a assinatura de Richard Peduzzi.
Por ora, centremo-nos nas imagens da récita inaugural…
As críticas virão a seu tempo.






quarta-feira, 6 de abril de 2005
Muti demite-se do alla Scala
Ao cabo de 18 anos como director musical do Teatro alla Scala, Muti demite-se, alegadamente por não abdicar de seguir uma política centrada na divulgação de obras marginais ao repertório popular - recorde-se que, para abrir a última temporada, o maestro escolheu Europa Riconosciuta, ópera de Salieri, bem desconhecida do público... Esta opção não teria suscitado polémica alguma, não fora a suposta crise de audiências da ópera de Milão, crise essa que, inevitavelmente, se repercute no cada vez mais parco orçamento do teatro !
Estranha justificação, diria eu ! Se é verdade que a citada ópera de Salieri não prima pela popularidade, a restante temporada parece-me ter sido pensada para o grande público - Rinaldo, Elektra, Otello, Tannhauser, A dama de Espadas, etc.
Das últimas temporadas, destacaria o formidável Falstaff que dirigiu, com Maestri (que vimos no São Carlos, na pele de G. Germont e, mais recentemente, como Simon Boccanegra, da ópera homónima de Verdi), Frittoli (a Dona Elvira do último Don Giovanni que teve lugar no nosso teatro lírico), Flórez, entre outros. A produção desta ópera é notável, em termos plásticos, rivalizando com a que Vick dirigiu, em Covent Garden, por ocasião da reabertura da Royal Opera House.

Mais polémico foi o último Il Trovatore que o maestro italiano dirigiu no alla Scala...
Com um elenco competente, mas pouco ajustado às exigências desta ópera - Licitra superficial, Frittoli ligeira (a Leonora não é, definitivamente, adequada a esta soprano, que é uma exímia mozartiana !), Urmana pesada (já andava de olho nos papeis de soprano verdiano, que parece encarnar com um talento invulgar) e Nucci decadentíssimo -, o maestro viu-se envolto numa dispensável polémica por - imagine-se - impedir que o tenor emitisse o famoso dó de peito, que Verdi não escreveu, mas que o público se habituou a ouvir (e a exigir), no final da ária Di quella pira...

Once again, este pretexto parece-me sintomático de um desejo de mudança, cuja legitimidade não ouso discutir ! Afinal, já lá vão 18 anos...
Cá por casa, na minha discoteca pessoal, figuram algumas pérolas dirigidas por Muti que - diga-se em abono da verdade - não é dos meus maestros predilectos...
Quoi qu´il en soit, em matéria de Verdi, são dignos de referência registos como Macbeth (com Milnes e Cossotto), La Traviata (com Scotto e Kraus, ambos talentosíssimos, embora numa fase outonal...), La Forza del Destino (magistral, com Freni, Domingo e... Bruscantini !) e Nabucco, para citar os mais emblemáticas.

Menos feliz a dirigir Mozart do que Rossini ou Verdi, o maestro Muti tem o mérito de ter convencido Studer a gravar a Donna Anna, do Don Giovanni ! Aliás, parece-me que com ele partilho o fascínio por esta cantora americana, incontestavelmente a mais luminosa das vozes dos anos 90 !
Ainda no capítulo Mozartiano, dirigiu um Don Giovanni - disponível em DVD - com Allen que, durante anos, era insuperável no papel titular desta ópera.
Por fim, destaco a leitura que realizou d´As Bodas de Figaro, onde contou com uma Condessa de antologia: M. Price.
Confesso ainda que, como Muti, tenho um declarado fascínio e admiração por uma cantora praticamente desconhecida do público português: June Anderson, La June, como lhe chamam os milaneses, depois da sua arrebatadora Lucia (a fazer recordar o epíteto de Stupenda, com que distinguiram Sutherland, em 59, quando interpretou o mesmo papel, com igual sucesso).
Se não estou em erro, quando a cantora interpretou, pela primeira vez, no alla Scala, a Lucia, era Muti que dirigia a orquestra ! Milão ia sucumbindo de êxtase, depois das récitas desta ópera de Donizetti.
Há alguns anos, via-a nesse mesmo papel, em duas récitas, na Bastilha. O maestro era Campanella. Não sei como teria sido se fosse Muti a dirigi-la...
Jamais assisti a tamanha ovação ! Estive a pontos de tomar um tranquilizante, tal não era a minha agitação ! Anderson foi a mais impressionante e convincente interprete que vi, em palco, nos dias da minha vida... A cena da loucura foi prodigiosa, pela técnica, pela interpretação... felizmente, estava com o Tiago - o meu melhor amigo -, que comigo testemunhou aquele momento histórico !
Muti escolheu-a para gravar algumas heroínas do Rossini sério, nomeadamente Elena (La Donna del Lago) - disponível em cd e dvd.

Ah ! Ia-me esquecendo... Há uma Cavalleria Rusticana, dirigida por Muti e interpretada por Meier e Cura, que merece ser vista !!! Infelizmente, só a tenho em vhs, gravada de uma noite de ópera, na 2...