
Ópera, ópera, ópera, ópera, cinema, música, delírios psicanalíticos, crítica, literatura, revistas de imprensa, Paris, New-York, Florença, sapatos, GIORGIO ARMANI, possidonices...
quinta-feira, 25 de agosto de 2011
A Autobiografia de Nicolae Ceausescu

Bayreuth - I



À semelhança dos demais festivais líricos – quiçá por força da crise – os ecos de Bayreuth escasseiam!
Contudo, a abc faz uma síntese do desastroso Tannhäeuser (nova produção), cuja encenação bordeja o lixo. Já no tocante a Lohengrin, outro galo canta, apesar da rataria…
Disse-me um passarinho...
terça-feira, 23 de agosto de 2011
segunda-feira, 22 de agosto de 2011
Os Monstros
Em nome do Pai

Memorável – também – é a transição subtil que se opera entre o universo da idealização – infância pueril e imaculada – e a realidade, mais brutal e profundamente marcada pelo conflito identificatório, perda e ruptura.
Salzburgo - II


domingo, 21 de agosto de 2011
Salzburgo - I


(Anne Schwanewilms, em A Mulher sem Sombra - Salzburgo, Agosto de 2011)
Terá sido da minha vista, porventura menos fina e atenta, mas a crise mundial parece ter afastado a imprensa dos festivais de Salzburgo e Bayreuth!
Até à data, apenas encontrei duas notícias consagradas ao festival austríaco! Quanto a Bayreuth, NADA! Dado que não domino o idioma alemão... Mesmo assim, mantenho a tese da crise famigerada, bode expiatório de todos os dissabores do mundo actual.
Posto isto, dado que me habituei a seguir os ditos festivais, aqui vão as novas. Desta feita, não recorro a critério algum, no tocante à divulgação dos eventos. Com tamanha escassez de divulgação...
Eis, assim, a crítica de A Mulher sem Sombra (Strauss, R.).
quinta-feira, 18 de agosto de 2011
terça-feira, 9 de agosto de 2011
Guillaume Tell
segunda-feira, 8 de agosto de 2011
Orange Verdiana :)

(cena de Aïda)

(Grigollo e Ciofi, como Duque e Gilda - Rigoletto, Orange'11)
Orange está para França, como a Arena di Verona está para Itália: ambos os espaços apresentam récitas de óperas populares, evidentemente dirigidas às massas. Mas, em ambos os locais, as massas comportam-se à altura dos acontecimentos. Tomara a burguesia mais adiposa e lustrosa que frequenta o São Carlos ter a disciplina que impera nos citados espaços!
Acontece que, desde a direcção de Raymond Duffaut - iniciada em 1982 -, as Chorégies d'Orange passaram a dirigir-se a um público mais alargado. O certo é que as receitas de bilheteira de Orange cobrem 85% dos custos, facto único no mundo lírico!
Bref, este ano, contámos com uma reprise de Aïda e um notável Rigoletto!
«(...) une reprise de la production d'Aïda mise en scène en 2006 par Charles Roubaud. A l'époque, Michel Plasson était dans la fosse. On se réjouit qu'en 2011 ce soit le jeune et talentueux chef ossète, Tugan Sokhiev, lequel faisait pour l'occasion ses débuts de chef lyrique à Orange à la tête de son excellent Orchestre du Capitole de Toulouse. Une direction soignée, lyrique, précise et inspirée, aussi prompte à la pompe guerrière qu'aux tourments intimes : l'amour interdit du jeune capitaine égyptien Radamès et de l'esclave éthiopienne Aïda, la jalousie de sa maîtresse et rivale, Amnéris, fille du roi d'Egypte.
Ceux qui déploraient l'absence du Radamès de 2006, Roberto Alagna, la regrettent encore. Ils durent se contenter du ténor uruguayen, Carlo Ventre, bien piètre candidat tant à la gloire militaire qu'à l'effusion sentimentale, dont les aigus poussés et vibrionnants, la ligne de chant pâteuse, n'ont pas donné au personnage le moindre relief.
On n'en dira pas autant de l'Américaine Indra Thomas (déjà tenante du rôle en 2006) dont la présence scénique rappelle celle de sa compatriote, Jessye Norman. Las, la voix non. Dotée d'un timbre agréable et d'une belle musicalité, la soprano a eu tendance à couiner ses grands aigus, peinant à soutenir le haut médium (intonation hasardeuse et vibrato d'instable). La Russe Ekaterina Gubanova, en revanche, n'a pas déçu, Amnéris d'une grande sûreté vocale confortable pour l'ouïe. Quant aux (très) nombreux choeurs, ils auront fait face à une partition foisonnante, ne concédant que quelques (et inévitables) décalages à la spatialisation.
Pour être du genre péplum hollywoodien - mais que faire d'autre dans un tel espace ? -, la mise en scène de Charles Roubaud conduit sans vulgarité ni complaisance excessive (hormis la représentation du harem dans le genre loukoum ou le ballet des esclaves éthiopiens du style Saga Africa) les conflits entre l'Egypte et l'Ethiopie, tels que le librettiste français de Verdi, Camille du Locle, les anticipa en 1871 puisque, nous dit Roubaud, "l'Ethiopie au temps des pharaons n'existait pas et que l'unique guerre égypto-éthiopienne qui ait jamais existé eut lieu en 1975, (...) quatre ans après la première représentation d'Aïda à l'Opéra du Caire". Une mise en scène sans surprise pour un opéra prémonitoire ? C'est cela aussi la magie des Chorégies d'Orange.»
De Rigoletto, le grand public connaît surtout deux airs, reconnaissables entre mille mais d'une jovialité trompeuse: La Donna e mobile et le chœur Duca, duca… Mais l'œuvre, de filiation hugolienne et cruelle de cynisme, n'en a pas moins une puissante portée dramatique. Le metteur en scène, Paul-Émile Fourny l'a bien compris. Pour son second Rigoletto à Orange , il a conservé la même idée directrice que lorsqu'il avait monté l'ouvrage en 2001. Un parti pris plein de bon sens: faire de Gilda, fille sacrifiée de Rigoletto, le cœur de l'ouvrage, loin de l'ingénue tête de linotte qu'on dépeint souvent. Et bien que la scénographie ne convainque pas franchement (le décor, un monumental carrosse renversé surgissant de terre tel un drakkar, prête plus à sourire qu'il n'inquiète) et que certaines chorégraphies semblent parfaitement inutiles (notamment la danse détournée des parapluies, plus proche des Parapluies de Cherbourg que des ombrelles chinoises), les chanteurs, eux, lui rendent pleinement justice.
Ainsi, à 69 ans, le vétéran Leo Nucci, 450 fois Rigoletto, n'a pas toujours la projection suffisante pour fustiger le vent jusqu'aux plus hauts gradins. Mais quel acteur, réellement émouvant lorsqu'il erre tel une âme en peine dans son premier air de l'acte II ! Le public lui rendra un vibrant hommage à la fin de son duo Tutte le feste al tiempo, qu'il bissera sur-le-champ avec une visible exaltation.
Le jeune Vittorio Grigolo confirme quant à lui qu'il est l'un des grands ténors italiens en devenir. Il est un Duc de Mantoue décidément bravache et jouissivement frivole, même s'il manque de gravité pour camper un personnage bien inquiétant. Mais la grande héroïne de la soirée, ce sera sans nul doute Patrizia Ciofi. Sa Gilda, toute de retenue, offre dans l'aigu une palette de nuances qui captive, dès son grand air du premier acte et jusqu'à son abandon final, où elle apparaît comme transfigurée. Elle qui confiait à propos du Théâtre antique avoir la sensation de ne pas pouvoir s'y faire entendre ! Elle y aura réussi… et de la plus belle des manières.»
Aix '11 - III - O Nariz
Aix '11 - II - A Clemência de Tito
sábado, 6 de agosto de 2011
Aix '11 - I

Na edição do presente ano, Aix confirmou as suas raízes mozarteanas (A Clemência de Tito), revelando espaço e tolerância para expressões líricas mais próximas do contemporâneo... já longínquo (O Nariz). De permeio, A Transviada de Dessay soube a pouco...
sexta-feira, 5 de agosto de 2011
Gardiner e Mozart: 18!

O leitor mais avisado conhece a minha profunda admiração pela leitura de Gardiner da ópera de Mozart. Muito pueríl e graciosa, eis como ecoa em mim.
Mande a crise às ortigas e adquira este documento histórico, a preço mais do que módico (comparado com o que me custou, cada "caixa" comprada a full-price...)
«Para el director británico John Eliot Gardiner (1943), Mozart es una constante en su trayectoria artística y uno de los pilares de su actividad discográfica: ha grabado más de 250 discos en varias multinacionales y, para no ceder a las presiones del mercado, fundó hace siete años su propio sello, Soli Deo Gloria, donde lleva a cabo sus proyectos con absoluta independencia. Entre sus logros discográficos destacan las siete grandes óperas mozartianas que grabó para Archiv-Produktion entre 1990 y 1995: Idomeneo, El rapto en el serrallo, Las bodas de Fígaro, Don Giovanni, Così Fan Tutte, La clemenza di Tito y La flauta mágica. Su reedición en una caja de 18 discos compactos permite disfrutar las lúcidas versiones de un músico sabio y curioso cuyas opciones interpretativas entierran falsas tradiciones en busca de la pureza estilística. Comprometido con el movimiento historicista, Gardiner fundó en los sesenta el Coro Monteverdi y una orquesta con instrumentos de época que en 1978 adoptó el nombre de English Baroque Soloist. La belleza sonora, la claridad y el virtuosismo que lucen estas dos excepcionales formaciones son la gran baza de estos registros. Los títulos escogidos muestran la evolución del lenguaje musical y teatral de Mozart, desde su primera gran ópera, Idomeneo, rè di Creta, que lleva con audacia al caduco género de la ópera seria a una nueva dimensión formal y expresiva. Curiosamente, Mozart regresaría a este género con La clemenza di Tito, última ópera seria de la historia, estrenada en Praga en 1791, apenas tres meses antes de su muerte. Entre ellas, el genio de Salzburgo impulsa definitivamente la ópera nacional alemana, llevando al singspiel a su máximo esplendor, desde la luminosidad de El rapto en el serrallo a la humanidad de La flauta mágica, y revolucionando el mundo de la ópera bufa con su genial trilogía con el libretista Lorenzo Da Ponte: Le nozze di Figaro, estrenada en el Burgtheater de Viena en 1786; Don Giovanni (Praga, 1787), y Cosí fan tutte (Viena, 1789). Dirigiendo esta última ópera inició Gardiner en 1967, con el Chelsea Opera Group, su idilio mozartiano. Casi tres décadas después, llevó al disco estas siete óperas con la sabiduría que proporciona la experiencia y el rodaje teatral. En el caso de Las bodas de Fígaro asumió incluso la responsabilidad escénica en un montaje filmado en el Théâtre du Châtelet de París (el disco lo grabó en Ferrara). Esa flexibilidad que da la escena se palpa también en las grabaciones de Don Giovanni y La flauta mágica en el festival de Ludwigsburg. Siempre que dirige Mozart, bien sean sus sinfonías, sus conciertos para piano o sus misas, el sentido del canto ilumina sus versiones. El dominio del estilo y la dicción, la expresiva utilización de los recitativos y la elegancia y variedad de matices son factores clave en la recreación de un Mozart lleno de vitalidad, energía y refinamiento.»
Pape & Wagner

El Pais dixit, do último registo de René Pape, consagrado a Wagner.
quarta-feira, 13 de julho de 2011
Highest Price
sábado, 2 de julho de 2011
La Mise-en-Scène!

A música de Janacek é absolutamente bela, impregnada de pathos e drama. A violência e dilaceração da partitura mesclam-se com momentos imensamente líricos e delicados. Contudo, na sua essência, há uma brutalidade visceral.
Nesta magistral encenação, Carsen opta por uma depuração radical, relembrando a herança de Bob Wilson. Tudo é reduzido ao mínimo essencial: cenários e iluminação. Em contraste, privilegia-se a expressividade: os intérpretes actuam, cantando secundariamente.
A água – o ovo de Colombo da proposta de Carsen -, omnipresente, desde o primeiro minuto, afirma-se como elemento primeiro e derradeiro. Kata, na progressão dramática, oferece-se em sacrifício à dita água, como forma de expiar o seu pecado. Corroída pela culpabilidade, a ela se entrega, num inexorável gesto suicidário.
Por uma das mais sublimes mise-en-scène...