segunda-feira, 7 de julho de 2008

Delon ossia Rocco

O canal ARTE exibe, esta noite, um dos mais impressionantes registos neo-realistas de Visconti, Rocco e os seus irmãos, onde Alain Delon triunfa.

Pessoalmente, prefiro o Visconti mais tardio, assumidamente mais aristocrata, longe da linhagem esquerdista, de que me vou distanciando, também eu, com o passar do tempo...

Até à data, Bellissima continua a ser, para mim, O filme neo-realista, par excellence!

Em todo o caso, rever Rocco é, indubitavelmente, uma grande experiência!

«Fuyante chômage et la misère, la famille Parondi quitte l'Italie du Sud pour venir s'installer à Milan. Rocco, qui rêve de repartir, devient boxeur, ses frères se résignent à être ouvriers. Mais la rencontre de Nadia va semer le trouble dans la famille et aboutir à un drame. En 1960, après Senso et Nuits blanches, Visconti semble retrouver les traces du néoréalisme pour filmer la saga mélodramatique d'une famille modeste. Dans un Milan en noir et blanc, Annie Girardot croise Claudia Cardinale ou Renato Salvatori, et surtout un Alain Delon de 25 ans qui venait de tourner Plein Soleil de René Clément.

Depuis deux ans, Visconti avait repéré le jeune acteur, son aura et sa détermination. « Delon a quelque chose qui n'est qu'à lui, outre sa séduction fulgurante », disait-il à l'époque. Il fera donc de cette personnalité un personnage et, plus loin, un acteur respecté. Ceux qui doutaient de son talent en s'arrêtant sur son physique furent obligés de s'incliner. Rocco, prolétaire humilié et obstiné, c'est bien lui qui assume et rayonne tout au long du film pour en devenir la clé de voûte. À tel point que ce grand drame réaliste et bouillonnant va lui ouvrir la voie royale du cinéma. L'année suivante, il retrouve Clément pour Quelle joie de vivre, et découvre les tourments d'Antonioni dans L'Éclipse, avant de poser une deuxième pierre essentielle à l'édifice de sa carrière en devenant le trop séduisant Tancrède du Guépard de Visconti, auprès de Claudia Cardinale et Burt Lancaster. Les jeux étaient faits… Une star était née !»


(Alain Delon em Rocco e os seus irmãos, de Visconti)

2 comentários:

Anónimo disse...

Muito obrigada pela informação! sempre a par dos bons acontecimentos!

Teresa (tea,thea)

Anónimo disse...

É incrível a coincidência. Comprei filme há uma semana e vi-o na sexta-feira passada. Também foi filme revisitado e não teve o mesmo impacto que da primeira vez, nem sei há quanto tempo. Depois de muita Anna Magnani e neorealismo italiano, o filme encaixa nos nosso "pre-conceitos". Mas continua a ser uma grande filme, principalmente com interpretações inesquecíveis (Renato Salvatori, Annie Girardot e a Paxinou na mãe).
Mais datado que O Leopardo pois este remete para um tempo anterior, para além de conter cenas máximas do cinema (as cenas de guerra, a entrada da Cardinale onde a beleza burguesa esmaga a aristocracia feia e bafiente e, por fim, a joia do filme, O BAILE.
RAUL