A 16 de Fevereiro, em França, pela segunda vez, tem lugar a iniciativa Tous à l’Opéra, que visa abrir a arte lírica ao grande público, promovendo-a. Desta feita, Roberto Alagna apadrinha a iniciativa.
«Samedi, pour la deuxième édition de Tous à l'opéra!, parrainée par le ténor, vingt-huit théâtres ouvrent leurs portes au public. Au programme :répétitions, visites d'atelier, présentation des métiers.
Après Natalie Dessay, l'année dernière, la Réunion des opéras de France a mobilisé une autre «locomotive» de la profession pour attirer l'attention du public et des responsables politiques sur les problèmes de l'art lyrique en France. Roberto Alagna, le plus populaire des chanteurs français, se mobilise pour défendre l'art lyrique, la discipline qui utilise tous les métiers de la scène. L'année dernière, plus de 75 000 spectateurs avaient participé aux activités et visites organisées dans vingt-cinq maisons.
Cette année, trois nouvelles se sont jointes au mouvement pour montrer que l'opéra est certes un lieu magique, où travaillent plus de 6 500 professionnels aux compétences diverses, mais aussi un lieu d'accès facile.»
Alagna - plebeu assumido - considera que as suas origens não o impediram de aceder a um universo (dito) elitista. Não é caso único, felizmente!
A este respeito, convido o leitor a deter-se nas palavras do tenor, em entrevista concedida ao Le Monde:
«Comment expliquez-vous que les idées reçues sur l'élitisme à l'opéra aient la vie si dure ?
C'est parce qu'on fait croire aux gens que c'est inaccessible, qu'il faut être riche et cultivé ! Mais c'est faux et j'en suis la démonstration vivante. L'opéra, c'est une histoire d'amour qui parle des histoires d'amour. On a complètement oublié que c'est avant tout un divertissement pour s'éloigner du quotidien et faire rêver. On en a fait une affaire de spécialistes et d'aficionados, une arène de cirque avec des enjeux esthétiques.»
Mas, com franqueza, serão muitos os (grandes) artistas líricos com linhagem?
De cor, apenas me ocorre a mezzo Von Otter...
Pessoalmente, considero que esta identificação da lírica com a elite nobiliárquica não passa de um cliché! E se, por ventura, a equação mencionada for transposta para o público, reitero a minha tese do cliché!!
Acaso sabe o leitor que os artistas líricos temem – e respeitam -, sobretudo, o público menos endinheirado, que opta por lugares mais modestos? Se duvida, só tem de realizar o teste, junto dos artistas de craveira! Questione-os a este respeito!
Moral da história: o povo aprecia a música lírica, sim senhor! O dito povo – onde me enquadro, em pleno – não gosta é de farças – Três Tenores, Andrea Bocceli, Cura's Descarados e quejandos -, fenómenos menores que pouco ou nada têm de comum com o universo lírico.
Os mais afortunados - não forçosamente pertencentes a uma qualquer elite! - poderão seguir a iniciativa através do canal franco-alemão Arte:
«Cet événement sera le point d'orgue d'une journée exceptionnelle consacrée à l'art lyrique sur Arte et présentée par Roberto Alagna, parrain de "Tous à l'Opéra"»
«Samedi, pour la deuxième édition de Tous à l'opéra!, parrainée par le ténor, vingt-huit théâtres ouvrent leurs portes au public. Au programme :répétitions, visites d'atelier, présentation des métiers.
Après Natalie Dessay, l'année dernière, la Réunion des opéras de France a mobilisé une autre «locomotive» de la profession pour attirer l'attention du public et des responsables politiques sur les problèmes de l'art lyrique en France. Roberto Alagna, le plus populaire des chanteurs français, se mobilise pour défendre l'art lyrique, la discipline qui utilise tous les métiers de la scène. L'année dernière, plus de 75 000 spectateurs avaient participé aux activités et visites organisées dans vingt-cinq maisons.
Cette année, trois nouvelles se sont jointes au mouvement pour montrer que l'opéra est certes un lieu magique, où travaillent plus de 6 500 professionnels aux compétences diverses, mais aussi un lieu d'accès facile.»
Alagna - plebeu assumido - considera que as suas origens não o impediram de aceder a um universo (dito) elitista. Não é caso único, felizmente!
A este respeito, convido o leitor a deter-se nas palavras do tenor, em entrevista concedida ao Le Monde:
«Comment expliquez-vous que les idées reçues sur l'élitisme à l'opéra aient la vie si dure ?
C'est parce qu'on fait croire aux gens que c'est inaccessible, qu'il faut être riche et cultivé ! Mais c'est faux et j'en suis la démonstration vivante. L'opéra, c'est une histoire d'amour qui parle des histoires d'amour. On a complètement oublié que c'est avant tout un divertissement pour s'éloigner du quotidien et faire rêver. On en a fait une affaire de spécialistes et d'aficionados, une arène de cirque avec des enjeux esthétiques.»
Mas, com franqueza, serão muitos os (grandes) artistas líricos com linhagem?
De cor, apenas me ocorre a mezzo Von Otter...
Pessoalmente, considero que esta identificação da lírica com a elite nobiliárquica não passa de um cliché! E se, por ventura, a equação mencionada for transposta para o público, reitero a minha tese do cliché!!
Acaso sabe o leitor que os artistas líricos temem – e respeitam -, sobretudo, o público menos endinheirado, que opta por lugares mais modestos? Se duvida, só tem de realizar o teste, junto dos artistas de craveira! Questione-os a este respeito!
Moral da história: o povo aprecia a música lírica, sim senhor! O dito povo – onde me enquadro, em pleno – não gosta é de farças – Três Tenores, Andrea Bocceli, Cura's Descarados e quejandos -, fenómenos menores que pouco ou nada têm de comum com o universo lírico.
Os mais afortunados - não forçosamente pertencentes a uma qualquer elite! - poderão seguir a iniciativa através do canal franco-alemão Arte:
«Cet événement sera le point d'orgue d'une journée exceptionnelle consacrée à l'art lyrique sur Arte et présentée par Roberto Alagna, parrain de "Tous à l'Opéra"»
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