quarta-feira, 8 de agosto de 2007

Salzburgo II: das encenações



O Le Monde considera medíocres as encenações de Armida e Der Freischütz, em cena em Salzburgo...

Eis dois excertos da notícia (o primeiro relativo a Armida e o segundo subordinado a Der Freischütz):

«En ces deux premières soirées, les 4 et 5 août, nous avons eu affaire au pire et au... moins pire. Christof Loy, représentant en l'occurrence le pire, a mis en scène une palanquée d'opéras. Ce n'est pas un débutant, mais on lui a fait le cadeau empoisonné de monter Armide, de Haydn, conçu à l'origine pour un théâtre de 400 places, sur la scène d'une largeur interminable de la Felsenreitschule. Comme Loy est un artiste chic, il ne remplit pas par du plein, mais par du vide, ou presque : une paroi de contreplaqué pentue sur laquelle grimpent et glissent les personnages en tenues de baroudeurs ; un mille-feuille de planches de bois.

(...)

Le lendemain, place à un Freischütz, de Weber, signé Falk Richter, moins aguerri que Loy à l'opéra. D'où, sûrement, une relative fraîcheur, une envie de faire, à défaut de faire vraiment bien. Evidemment, tout se passe dans un sous-sol de béton, les décadrages et décalages de lecture attendus sont au rendez-vous et les dialogues parlés forcément réécrits. Cette vision grotesque (au meilleur sens du terme) fonctionne dans les deux premiers actes et notamment pendant la scène fantastique de la gorge aux loups. Mais les effets vidéo deviennent anecdotiques à l'acte III et Richter émousse vite ses outils décapants.
»

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