Bayreuth II: A (relativa) Pateada

Cada cabeça, sua sentença! Segundo o Le Figaro, a estreia de Katharina Wagner, em Bayreuth, não correu tão mal quanto isso!

«Ses Maîtres chanteurs, dans le droit fil de la version donnée naguère à Hambourg et Paris par Herbert Wernicke, installe Sixtus Beckmesser en victime du conformisme des maîtres, alors que Walther qui les avait déçus au premier acte remporte le concours en acceptant le conformisme qu'ils imposent par leur règle.

Pour nourrir sa vision, Katharina Wagner ne se simplifie pas la tâche en faisant de Walther un peintre et non plus un chanteur. L'action se déroule dans les années 1930 dans une salle d'université où les maîtres ne sont plus les représentants des corporations mais de vénérables professeurs. Par son comportement, il refuse de mettre la toge, fume ostensiblement, Hans Sachs affiche son originalité et surtout son intérêt pour l'art du jeune Walther qui n'entend rien aux conventions.

Sachs ligoté

L'évolution de Hans Sachs et de son protégé Walther, qui vont passer du premier au troisième acte de l'affirmation de la nécessité du dépassement à la volonté d'intégration, constitue le ressort dramatique imposé par la mise en scène. Beckmesser n'est plus le pédant plagiaire mais un précurseur rejeté par la société. Le dernier monologue de Sachs à la gloire du saint art allemand chanté devant une tribune où le peuple, vêtu d'habits formant des rangées rouges et noires, alors que Beckmesser est chassé, est à tous points de vue saisissant.»

Em todo o caso, a veia iconoclasta mantém-se.