A avaliar por esta notícia do Le Monde, que dá conta da primeira versão cénica de Pelléas et Mélisande (aqui noticiada), sob a direcção de Haitink, foi a mise-en-scène que maculou a obra:
«Jean-Louis Martinoty manque de ce don de haute désinvolture. Coincé entre force de vie et désir de mort, il réalise une mise en scène lourdingue, remplie de symboles maçonniques, de miasmes chtoniens, et de quelques ridicules qui ne tuent pas (Pelléas "maître du monde" criant son amour à la face de Mélisande, les bras en croix à la proue du Titanic : "Je t'ai trouvée !").
Eclairages glauques, décors bunker et projections de frondaisons d'arbres vus du fond de l'eau, Martinoty se meut dans un monde de signes, dont la Femme Mélisande, entre Lolita et Carmen, est à la fois l'allumeuse maléfique des origines et le ventre procréateur. Mélisande inondera de sa chevelure-source le coeur d'amour de Pelléas. Mélisande dressera sa chevelure-serpent sous le couteau sacrificateur d'un Golaud ivre de jalousie. Quant au meurtre final, il se fera rituel de gémellité.»
Eclairages glauques, décors bunker et projections de frondaisons d'arbres vus du fond de l'eau, Martinoty se meut dans un monde de signes, dont la Femme Mélisande, entre Lolita et Carmen, est à la fois l'allumeuse maléfique des origines et le ventre procréateur. Mélisande inondera de sa chevelure-source le coeur d'amour de Pelléas. Mélisande dressera sa chevelure-serpent sous le couteau sacrificateur d'un Golaud ivre de jalousie. Quant au meurtre final, il se fera rituel de gémellité.»
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