Na actualidade, a meu ver, a encenação - no que à ópera diz respeito -, está nas mãos de meia dúzia de criadores: Peter Sellars, Luc Bondy, Achim Freyer, Andrei Serban, Bob Wilson... e Patrice Chéreau
Discípulo de Bergman e de Visconti, de regresso à encenação, o mais mítico dos encenadores franceses - criador de lendas como Der Ring (Beyreuth, ´76), Lulu (ONP - Garnier´79) - regressa à ópera, a Aix, para tratar da última das obras resultantes da colaboração Da Ponte / Mozart...
... Cosi Fan Tutte, ossia La scuola degli Amanti...
Na entrevista que concede ao Le Monde, a propósito da encenação desta última ópera, entre outras coisas, pode ler-se:
"Contrairement aux Noces de Figaro et à Don Giovanni, tributaires d'une part de la pièce de Beaumarchais, de l'autre, du mythe donjuanesque, Cosi me paraît plus libre et plus moderne, de par la multiplicité même de ses sources (l'Arioste, Boccace, Goldoni, Shakespeare, Marivaux...), affirme Patrice Chéreau. Dans Cosi, Mozart dit enfin ce qu'il n'avait jusqu'alors qu'esquissé : il attaque de front l'idée du désir. En cherchant l'infidélité des autres, on découvre sa propre infidélité, sa jalousie, la profonde difficulté de la relation à l'autre. En bref, à quel point le désir est multiple."
"Il n'y a pas d'immoralité dans cet opéra. Il y a tromperie partout et nulle part. On découvre une chose plus belle et plus vertigineuse, qui est qu'on peut désirer plusieurs personnes à la fois. Toute la musique de Mozart ne dit qu'une chose : la liberté fondamentale de l'amour. Mozart n'est ni dans la fête ni dans la douleur, mais dans le vertige. L'important, pour les chanteurs, est de croire absolument à ce qui est dit, à ce qui est fait. Sinon on est foutu."
Bon retour !
Nota: Na Diapason de Julho, há um dossier dedicado a Patrice Chéreau.
Sem comentários:
Enviar um comentário