domingo, 28 de fevereiro de 2010

Sellars, Gelb & Myself ;-)


(Peter Sellars)

Insidiosamente, Peter Gelb vai limpando a poeira que, no que à encenação concerne, vinha conspurcando a grande Met Opera House, desde há décadas. O megalómano e insuportável hiper - realista Franco Zeffirelli, de uma vez por todas, é remetido à insignificância. Para meu gáudio - e de muitos, muitos mais -, Peter Sellars conquista terreno!

«The Metropolitan Opera, which announced its plans for the 2010-11 season on Monday, said Mr. Sellars would make his directing debut at the house with “Nixon in China,” John Adams’s 1987 opera.

Meanwhile, a Zeffirelli production — “La Traviata” — will bite the dust.

The “Traviata” news is no big surprise. The Met has slowly been phasing out the lavish spectacles of Italian operas directed by Mr. Zeffirelli, which have been around for decades, to the outrage of his supporters and other traditional opera fans. This season, new versions replaced his longstanding “Tosca” and “Carmen” productions.

After condemnation of the new “Tosca” directed by Luc Bondy, the Met’s general manager, Peter Gelb, had said there was a “strong possibility” that the Zeffirelli production would reappear next spring because of technical issues related to a simultaneously running “Ring,” a new production of the Wagner cycle directed by Robert Lepage. That idea is now off the table.

“We were able to figure out a way of technically reconfiguring slightly the way in which we set the ‘Tosca’ on the stage,” Mr. Gelb said, “so we can make it work.” He added, “It was always our intention to bring it back if we could,” referring to the Bondy “Tosca.”»

Long live Peter Gelb!!!

sábado, 20 de fevereiro de 2010

Nina auf Naxos


(Nina Stemme como protagonista de Ariadne auf Naxos - Met Opera House)

Há uns bons dez anos, por causa desta superlativa Ariadne auf Naxos, quase perdi o voo de regresso a casa! A protagonista era a magnífica Deborah Voigt que, à época, se encontrava na plena posse das suas infinitas qualidades vocais. Pouco antes, gravara o mesmo papel, sob a direcção do saudoso Sinopoli.

Voigt foi a Ariadne da década, sem sombra de dúvida. Consta que Sinopoli a escolhera em substituição da sua straussiana fétiche – Cheryl Studer -, by the time em acelerada decadência.

A razão de ser deste post tem que ver com a estreia de Nina Stemme no papel titular de Ariadne auf Naxos. Segundo reza a notícia, Stemme foi um prodígio. Não admira! É do melhor que há, desde a sua triunfal Isolde.

Stemme é a sucessora de Voigt, está bem de ver. O resto, é número!



«(...) the Swedish soprano Nina Stemme sang the title role as scheduled and sounded as healthy as could be. I have admired Ms. Stemme since hearing her lustrous and intense performance as Wagner’s Isolde at Bayreuth in 2006. She was in excellent voice here, singing with earthy colorings, ample power and vivid character.

In this opera-within-an-opera the lead role is actually an unnamed prima donna, whom we meet in the Prologue, backstage at the private theater of the wealthiest man in Vienna, who is giving a party. The guests will be entertained with the premiere of a tragic opera, “Ariadne auf Naxos,” and a song-and-dance show from a troupe of comedic players. To save time, however, the unseen host orders that the opera and the comedy be performed simultaneously.

Balancing the elements of farce, social commentary and idealized love in “Ariadne auf Naxos” is a challenge. Despite Ms. Stemme’s compelling singing and the radiant, sensitive playing the conductor Kirill Petrenko drew from the Met Orchestra, the overall performance seemed tentative well before the crucial final scene, when the ailing Mr. Hendrick arrived as Bacchus to rescue Ariadne from her broken-hearted isolation.

(...)

But Ms. Stemme’s performance is the news.»

terça-feira, 16 de fevereiro de 2010

Lulu - Grand Théâtre de Genève, Fevereiro de 2010 II - Py & Patibon


(Patricia Petibon, como protagonista de Lulu, da ópera homónima de Berg, em Genéve)

Não cessam as aclamações da dupla de sonho, que revitaliza a
Lulu de Genéve. Doravante, Lulu deverá escrever-se com duplo "P":

«Py est parti de Wedekind, auteur de la pièce, plus que de Berg, le compositeur : un auteur tout sauf réaliste, un précurseur de Brecht et du surréalisme. Le monde y est vu comme un cirque où les personnages sont des rôles plus que des individualités, une allégorie de l'inhumanité du monde moderne où le sexe et la mort ont remplacé le cœur et la raison. Cette descente aux enfers sacrificielle (quelle belle image finale de Lulu mourant debout les bras en croix !) se traduit par un spectacle saturé de couleurs expressionnistes, de mouvements de décors vertigineux, de costumes criards, dans un mouvement incessant qui est une fuite en avant. Oui, le plateau est surchargé jusqu'à la dispersion, oui la mise en scène est parfois illisible à force d'être explicite et l'attention a du mal à se fixer, mais quelle virtuosité, quel sens du spectacle au service d'une vision du monde ! On ­repensera aux imperfections du spec tacle, on n'oubliera pas sa puissance expressive.

La place manque pour détailler les prestations des chanteurs, remarquables dans l'ensemble (le Dr Schön de Pavlo Hunka, la Comtesse Geschwitz de Julia Juon), d'autant que l'on a envie de s'attarder sur celle de Patricia Petibon en Lulu. Débutant dans ce rôle si exigeant devant lequel Natalie Dessay a si constamment et si absurdement reculé, elle y est d'emblée inoubliable. Utilisant sa voix légère et souple comme un instrument de musique, sans la moindre stridence, elle mue comme un serpent pour entrer dans les peaux successives qu'Olivier Py fait revêtir à cette figure mythologique immémoriale : l'incarnation d'une vie, pour une artiste qui nous a si souvent agacé par ses minauderies. Admirable direction musicale de Marc Albrecht, transparente sans être radiographique, tendue sans être raide, et qui tire de l'Orchestre de la Suisse romande des couleurs à la fois crues et chaudes, entêtantes.»

domingo, 14 de fevereiro de 2010

(ainda) Disse-me um passarinho...

Que a DECCA está em força: um (quase) integral de Verdi, em 74 cd's, por cerca de €140, e um Orphée et Eurydice, encabeçado por Flórez.

Disse-me um Passarinho: Petibon ossia A Barroca




Nem de propósito! Patricia Petibon acabara de ser reabilitada, neste espaço, quando tomei conhecimento do seu próximo trabalho, consagrado ao Barroco: Handel (Alcina, Ariodante e Giulio Cesare) e Vivaldi, entre os mais proeminentes...

A ver vamos...

sábado, 13 de fevereiro de 2010

Lulu - Grand Théâtre de Genève, Fevereiro de 2010


(Patricia Petibon, como Lulu, da ópera homónima - Alban Berg -, Grand Théâtre de Genève)


Lulu
(Alban Berg), uma das mais ousadas peças líricas de inícios do século passado, em nova produção (Olivier Py), em Genéve, revela uma protagonista madura e teatralmente dotada.

Patricia Petibon iniciou a sua carreira lírica como soprano ligeiro, enveredando, doravante, por interpretações afectadas e de gosto duvidoso. Nos recitais, sobretudo, animou as suas incarnações, recorrendo a uma mímica patética, histriónica e infeliz.

Contudo, segundo reza esta notícia, Petibon alcançou a maturidade, notabilizando-se como – provavelmente -, a Lulu da sua geração. Sucederá, pois, a Schäffer, no trono...

Evidentemente, o mérito da sua personagem conta com o sábio dedo do magnífico Olivier Py, que tão brilhantemente recriou Tristan und Isolde, em Geneve, igualmente.

«Lulu est debout, dans la solitude, le sang coulant de sa gorge tranchée, sous son imperméable. Elle a rencontré sous le manteau du Père Noël, qui est vraiment une ordure, Jack l'Eventreur. Il vient de lui faire sa fête, ainsi qu'à la comtesse Geschwitz, cette "pauvre bête" amoureuse de Lulu. "Ces gens-là n'ont même pas de serviettes", grommelle-t-il en essuyant son couteau avant de s'en aller.

Alors Lulu apparaît face à celle qui l'aime et en meurt, et pour nous aussi, les bons larrons qui communions dans cette Passion-Epiphanie des bas-fonds. Elle est nue, les bras en croix, transfiguration christique sur fond de neige.

Dernière et sublime image de la Lulu d'Alban Berg (1881-1935), mise en scène par Olivier Py à l'Opéra de Genève, où le Français signe sa sixième production lyrique.

Une fin, et un apaisement, enfin, après le déchaînement de couleurs criardes, de scènes crues et d'objets violents, mort et sexe, sexe et mort, enseigne clignotant dans le manège sans cesse recommencé de la séduction mortifère de Lulu. Lulu est une femme-enfant, une femme fatale, une femme-monstre que le livret tiré des deux drames de Frank Wedekind (La Boîte de Pandore et L'Esprit de la terre) a cernée d'hommes à abattre.

Olivier Py a déjà travaillé avec la soprano Patricia Petibon (Lulu), qui était son Olympia dans Les Contes d'Hoffmann, d'Offenbach, montés, à Genève déjà, lors de la saison 2001-2002. Le metteur en scène sait le potentiel fou de la jeune artiste, qui a parfois péché par son ardente jeunesse - on se souvient de récitals avec moult poses et mimiques. Mais elle réalise ici une performance remarquable, de femme et de cantatrice. Au point que sa Lulu impose une perversité détachée et une libido prédatrice, comme à son corps défendant.

Scéniquement, le décor mobile de Pierre-André Weitz mime dans un mouvement inexorable, de jardin à cour, l'ascension de Lulu, puis repart en sens inverse au troisième acte, celui de la déchéance, jusqu'à disparaître. Les lumières sont primaires, les personnages ressemblent à ceux d'Otto Dix, dans leurs costumes flamboyants ou leurs peaux d'animaux, et évoquent le cirque des passions humaines.

Vocalement répartis en vingt-cinq rôles, les seize chanteurs sont remarquables, avec une mention pour le Dr Schön/Jack l'Eventreur de Pavlo Hunka, le peintre/le nègre de Bruce Rankin, l'Alwa de Gerhard Siegel, le Schigolch d'Hartmut Welker et le dompteur/l'athlète de Jonathan Veira.

Dans la fosse, l'Orchestre de la Suisse romande rutile sous la baguette experte du chef allemand Marc Albrecht, qui fait ici des débuts remarqués à l'Opéra de Genève, recueillant un succès mérité dans une Lulu donnée ici dans sa version achevée par Friedrich Cerha en 1979.

Un seul regret, la publicité polémique faite autour de cette Lulu d'Olivier Py, "déconseillée aux moins de 16 ans". En 2005, dans Tannhäuser, de Wagner, c'était le sexe en érection du hardeur HPG dans la "bacchanale au Venusberg". Cette fois, c'est la projection d'une vidéo porno (une sodomie savamment floutée) au moment où Lulu, ruinée, en est réduite à se prostituer. Record d'affluence, dit-on, dans la cité calviniste. Tant mieux pour Berg !»

segunda-feira, 8 de fevereiro de 2010

The Best Boy (on earth)


Seguramente, um dos mais estrondosos registos da década! Keep it for you, by now ;-)

segunda-feira, 1 de fevereiro de 2010

(AINDA) A moderação dos comentários...

Creio já ser possível publicar comentários neste espaço, de novo.

Não fora o Grande Raul, ainda estaria entristecido, pensando: «Por que razão me abandonaram os meus leitores?!»

Afinal, fora um lapso da minha activação das definições! Comentários, havia-os aos montes, à espera do meu exame prévio ;-)

Voltemos a postar, pois!