segunda-feira, 16 de fevereiro de 2009

Inveja...

... indisfarçável!



Tanto os habitantes de Estrasburgo, como os parisienses regozijam com a prestação de Nina Stemme ossia La Wagneriana!

«C'est une femme majestueuse qui s'avance sur la scène, dans une longue robe blanche fluide. Belle et sobre, avec cet émouvant petit air de Romy Schneider. Et ce calme apparent, résultat d'une carrière sagement menée : Nina Stemme a 40 ans, en 2003, lorsqu'elle révèle au grand public une Isolde qui fera doublement date, puisque c'est aussi la première fois qu'une oeuvre de Wagner est programmée au Festival de Glyndebourne, dans le Sussex (Angleterre). Un coup de maître, dont s'enorgueillit le directeur de l'Opéra du Rhin, Nicholas Snowman, alors patron de Glyndebourne : "Je l'avais entendue en 2002 à Salzbourg dans Le Roi Candaule, de Zemlinski, raconte-t-il. J'étais allé la voir dans sa loge pour lui dire : "Vous êtes mon Isolde." Elle m'avait rétorqué : "Vous avez une jolie cravate." Il m'a fallu plus de six mois pour la convaincre."

Adoubée dans la caste des grands chanteurs wagnériens (en témoigne le DVD de Tristan paru chez EMI), cette mozartienne (elle a débuté avec le Chérubin des Noces de Figaro en 1989 à Cortona) passée par un cursus en sciences économiques à l'université de Stockholm a remporté le concours Operalia de Placido Domingo. La suite est la route pavée des scènes internationales : Puccini (Madame Butterfly, Tosca), Verdi (Aïda), Berg (Wozzeck), Chostakovitch (Lady Macbeth, de Mzensk), Strauss (Le Chevalier à la Rose, Arabella, Ariane à Naxos) bien sûr, et toujours Wagner (Senta, Sieglinde, Elisabeth, Eva).

UN SOUFFLE PUISSANT

Ce 14 février au soir, Nina Stemme a proposé un récital, comme elle sans ostentation, mais d'un goût original et sûr. Six des quelque 150 mélodies du compositeur danois Edvard Grieg, intimement liées à sa femme, la soprano Nina Hagerup, dont l'intense et poignant Cygne sur un poème d'Ibsen. Timbre opulent, projection généreuse, ligne pleine et souffle puissant, la voix de Nina Stemme est d'ambre chaud.

Dans les Wesendonck-Lieder, cette antichambre de Tristan, que Wagner composa en 1857-1858 sur des poèmes de Mathilde Wesendonck, qui fut la femme de son protecteur et sa maîtresse, le chant est admirablement tenu et conduit, avec une grâce et un modelé superbes. Interprète dans l'absolu, Nina Stemme préférera même dans "Im Treibhaus" tenir un aigu imparfait dans la nuance piano parce que le texte l'exige plutôt que de forcer la voix pour faire sortir le son. C'est une chanteuse caryatide, qui peut rattacher un escarpin doré avec le même naturel qu'elle arborera en deuxième partie une nouvelle et somptueuse robe Grand Marnier, qui lui donne des allures de Maréchale du Chevalier à la rose, un rôle straussien dans lequel elle excelle.

Cette fois, c'est du Finlandais Jean Sibelius que Nina Stemme a choisi les Cinq mélodies op.37 écrites dans sa langue maternelle, le suédois. Chants d'amour et mélancoliques ballades témoignent d'une inspiration au lyrisme soutenu. Enfin, six mélodies de Sergei Rachmaninov tour à tour ardentes, méditatives, véhémentes, enjouées, viendront conclure un récital que la pianiste française Bénédicte Haid a accompagné avec souplesse et délié.

Kurt Weill et Richard Strauss en bis. Que désirer de plus ?»

Não é para quem quer, mas antes para quem pode. E eu, por ora, não posso...

4 comentários:

  1. Olá!
    Vi o seu comentário no CigarraJazz. Já tem o artigo da Billie Holiday que saiu na Jazzman? Se ainda necessitar dele, diga.
    Cumprimentos,
    Carlos Azevedo

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  2. Caro Carlos,

    Muito obrigado pela disponibilidade! Tudo leva a crêr que o dito artigo estará em vias de me chegar às mãos! Se assim não for, contacto-o, de acordo?

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  3. Colega, se além da lírica interessar-se também pela sinfónica, está convidado a visitar o meu pequeno blogue:
    http://melomaniamusicaclassica.blogspot.com/
    Saudações

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