Uma promessa lírica?
Em disco, seguramente! Ao vivo, ao que parece, aqueceu sem enlouquecer!
«La soprano canadienne Measha Brueggergosman (née en 1977 à Fredericton, au Canada) a débarqué cet automne avec l'aplomb d'un été indien. Dans ses bagages, un disque culotté et séducteur de mélodies françaises, américaines et allemandes, paru chez Deutsche Grammophon, Surprise. C'en était une et l'on succomba au charme d'une voix ensoleillée dotée d'un tempérament chaud.
Au Théâtre de l'Atelier, lundi 20 octobre, le premier concert parisien de la jolie Noire rieuse était donc comme un événement. La cantatrice est apparue pieds nus, robe noire, accompagnée de son long, blond et dégingandé pianiste allemand Justus Zeyen. La première partie du concert s'est avérée décevante.
Malgré une prosodie française d'une rare intelligibilité, les Cinq mélodies populaires grecques de Ravel ont manqué de souplesse et d'abandon. De même les Cinco Canciones Negras, un peu courtes de phrasé, qui ne sont pas parvenues à captiver en dépit de colorations mezza voce sidérantes de beauté comme dans Cancio de Cuna para Dormir a un Negrito, berceuse chantée sur le souffle.
C'est dans les mélodies de Poulenc que Measha Brueggergosman a commencé à libérer la musicienne, faisant d'Hôtel, ou C'est ainsi que tu es de charmantes miniatures en forme de portraits (L'Anguille, Violon et Voyage à Paris).
TIMBRE DE CHAT
La seconde partie devait se rapprocher des promesses faites au disque. Beaucoup plus à l'aise dans une longue robe orangée façon boubou, comme dans cinq des mélodies "décadentes" de Schoenberg (Galathea, Gigerlette, Der genügsame Liebhaber, etc.), Measha Brueggergosman a débondé le potentiel érotique de son timbre de chat, rugueuse et suave, frôleuse, caressante.
Elle a tenu la dragée haute à Satie - Daphénéo et La Diva de l'Empire. Mais les cabaret songs de Bolcom ont donné la mesure de son talent, mêlant satire et sentiment, humour décapant (George) et amour capiteux (Amor). Ultime surprise, un bis survolté a cappella, le sublime spiritual, Goin' up A Yonder.»
Em disco, seguramente! Ao vivo, ao que parece, aqueceu sem enlouquecer!
«La soprano canadienne Measha Brueggergosman (née en 1977 à Fredericton, au Canada) a débarqué cet automne avec l'aplomb d'un été indien. Dans ses bagages, un disque culotté et séducteur de mélodies françaises, américaines et allemandes, paru chez Deutsche Grammophon, Surprise. C'en était une et l'on succomba au charme d'une voix ensoleillée dotée d'un tempérament chaud.
Au Théâtre de l'Atelier, lundi 20 octobre, le premier concert parisien de la jolie Noire rieuse était donc comme un événement. La cantatrice est apparue pieds nus, robe noire, accompagnée de son long, blond et dégingandé pianiste allemand Justus Zeyen. La première partie du concert s'est avérée décevante.
Malgré une prosodie française d'une rare intelligibilité, les Cinq mélodies populaires grecques de Ravel ont manqué de souplesse et d'abandon. De même les Cinco Canciones Negras, un peu courtes de phrasé, qui ne sont pas parvenues à captiver en dépit de colorations mezza voce sidérantes de beauté comme dans Cancio de Cuna para Dormir a un Negrito, berceuse chantée sur le souffle.
C'est dans les mélodies de Poulenc que Measha Brueggergosman a commencé à libérer la musicienne, faisant d'Hôtel, ou C'est ainsi que tu es de charmantes miniatures en forme de portraits (L'Anguille, Violon et Voyage à Paris).
TIMBRE DE CHAT
La seconde partie devait se rapprocher des promesses faites au disque. Beaucoup plus à l'aise dans une longue robe orangée façon boubou, comme dans cinq des mélodies "décadentes" de Schoenberg (Galathea, Gigerlette, Der genügsame Liebhaber, etc.), Measha Brueggergosman a débondé le potentiel érotique de son timbre de chat, rugueuse et suave, frôleuse, caressante.
Elle a tenu la dragée haute à Satie - Daphénéo et La Diva de l'Empire. Mais les cabaret songs de Bolcom ont donné la mesure de son talent, mêlant satire et sentiment, humour décapant (George) et amour capiteux (Amor). Ultime surprise, un bis survolté a cappella, le sublime spiritual, Goin' up A Yonder.»
Como Kate Royal, foi considerada pela Gramophone uma das promessas do futuro.
ResponderEliminarFalam de vozes como se falassem de um bom vinho!A verdade é que uma boa voz embriaga os nossos sentidos.
ResponderEliminarMário,
ResponderEliminarA voz embriaga-me. O vinho, nem tanto...