Trinta e quatro anos depois de uma monumental Norma, eis que regresso a Orange, para comentar um Faust indiferente, pouco acima da mediania:
«Pour les Chorégies, Nicolas Joel a réglé un spectacle fonctionnel, efficace mais paresseux, devant les grandes orgues monumentales qui évoquent immédiatement le XIXe siècle triomphant et l'omniprésence du sabre et du goupillon à l'époque Napoléon III. La mise en scène reste au milieu du chemin : la transposition à l'époque de la composition de l'ouvrage est désormais classique, mais sans la distance suffisante, elle tombe dans la lourdeur qu'elle voulait éviter. Équilibre délicat, en vérité !
«Pour les Chorégies, Nicolas Joel a réglé un spectacle fonctionnel, efficace mais paresseux, devant les grandes orgues monumentales qui évoquent immédiatement le XIXe siècle triomphant et l'omniprésence du sabre et du goupillon à l'époque Napoléon III. La mise en scène reste au milieu du chemin : la transposition à l'époque de la composition de l'ouvrage est désormais classique, mais sans la distance suffisante, elle tombe dans la lourdeur qu'elle voulait éviter. Équilibre délicat, en vérité !
Un mouvement à la limite de l'alanguissement
Inva Mula chante Marguerite non avec trois voix, comme on le dit souvent, lyrique, dramatique et colorature, mais avec la sienne, tout en nuances et en délicatesse. Irrésistible wagnérien, René Pape n'est pas encore tout à fait à l'aise en Méphisto, tant à cause de la tessiture que de la langue.»
Não querendo ser pedante - longe de mim! -, aos arredados de Orange, sugiro um Faust inoubliable!
Não querendo ser pedante - longe de mim! -, aos arredados de Orange, sugiro um Faust inoubliable!
deixa-te lá de oranges, bom comó milho é tu, contigo era a laranja mecânica até assar.ADissolvida inpunemente.
ResponderEliminarCara anónima,
ResponderEliminaré o que se chama não ter meias palavras!
Não conheço a gravação em questão, mas a presença do van Dam em Mefistofles é um desafio. Eu tenho a gravação onde intérprete por intérprete não tem rival: Boris Cristoff cuja voz é por si só mefistofélica, Nicolai Gedda e Victoria de Los Angeles, a perfeição, Ernest Blanc, o paradigma do barítono operático francês, e o maestro Cluytens.
ResponderEliminarPossuo também uma gravação ao vivo do Met de 1959 com um elenco de excepção: Cesare Siepi, Jussi Bjorling e Elisabeth Soderstrom.
Eu gosto muito do Fausto, principalmente da Cena Inicial, que Berlioz superlativava, da fabulosa ária "Salut, demeure chaste et pure", e da Cena Final.
Raul