segunda-feira, 13 de agosto de 2007

Salzburgo VI - Cellini so, so & Fantástica Sinfonia



«Salzbourg ne pouvait cette fois rendre plus bel hommage au compositeur français que par ce concert limpide où le Philarmonique de Vienne sous la direction de Riccardo Muti a donné une Symphonie fantastique miraculeuse de transparence. Le chef a fait apparaître, sous les fulgurances et les couleurs novatrices de l'oeuvre, les tourments du créateur. L'élégance de la direction du chef qui est en totale communion avec le Philharmonique de Vienne dont on admire à chaque fois la beauté des cordes mais aussi l'impressionnante clarté des vents. Un magnifique prélude au monodrame lyrique dans lequel Berlioz, qui a écrit le texte, met en scène son amour de l'art. Gérard Depardieu, qui n'a peut-être pas le physique du jeune compositeur, compense en grand acteur ce défaut par la qualité d'émotion qu'il procure. Le baryton Ludovic Tézier et le ténor Michael Schade sont également parfaits, accompagnés une fois de plus par cette merveilleuse phalange viennoise. « Votre exécution est remarquable par la précision, l'ensemble, la chaleur ; vous avez même reproduit plusieurs nuances fort délicates », dit Lélio en s'adressant à l'orchestre. Il n'y a rien à ajouter»

Tudo leva a crer que a estreia de Benvenuto Cellini, em Salzburgo, não permanecerá na história, por muito tempo. Em compensação, Muti dirigiu uma magnífica interpretação da Sinfonia Fantástica, do mesmo Berlioz.

Obviamente, o tom altaneiro do Le Monde não surpreende, quando se trata de cascar, sobretudo na mise-en-scène de Benvenuto Cellini:

«Les décors sont conçus comme ceux des superproductions de Broadway ou d'Hollywood, mais sans leur charme. Les clins d'oeil à Walt Disney (Blanche-Neige sur le toit des Aristochats, en quelque sorte), au Magicien d'Oz, à Batman, à Metropolis amusent le public. Mais les vidéos, les effets spéciaux, les gags et les costumes bigarrés sont une distraction permanente pour l'oreille, qui ne peut raisonnablement goûter les saveurs de la partition de Berlioz, laquelle semble constamment moquée. Moulin Rouge, le film de Baz Luhrmann, passerait presque pour du Bergman comparé à cette écoeurante esthétique.»

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