domingo, 11 de julho de 2010

Aix - I, II & III




O Festival d'Aix prossegue as suas apresentações, entre alguns apupos e aclamações...

O Don Giovanni de Tcherniakov não parece ter levado a melhor, tanto mais que os intérpretes revelaram grandes vulnerabilidades:





Le rythme était dans la direction de Louis Langrée, sanguine et équilibrée, naturelle dans l'enchaînement des tempi, toujours relancée. On n'a jamais entendu la fosse de l'Archevêché sonner aussi bien:les instruments de l'Orchestre baroque de Fribourg, exemplaires de rebond et de chaleur, résonnent là où on les croyait condamnés à être étouffés. Si la distribution féminine (Marlis Petersen, Kristina Opolais, Kerstin Avemo) n'est pas irréprochable, avec des voix un peu droites, manquant de legato, si le ténor Colin Balzer affiche des limites malgré une belle musicalité, les voix graves s'imposent:le Leporello de Kyle Ketelsen pour la richesse et la beauté de sa voix, le Commandeur d'Anatoli Kotcherga pour son charisme faramineux, Masetto qui n'est plus un second rôle avec David Bizic. Et, bien sûr, le stupéfiant Don Giovanni de Bo Skovhus, qui se sert des restes d'une voix élimée, avec une intelligence et une présence qui abolissent les frontières entre le chanteur et l'acteur

Já no tocante a Alceste (Gluck), a prestação da ultra-lírica Véronique Gens parece ter constituído a glória suma da récita:


La mythologie grecque est relue à travers le monde de l'enfance : le peuple de Thessalie, si immature dans sa dépendance vis-à-vis du couple royal, est montré de façon convaincante comme une salle de classe d'autrefois, avec culottes courtes, socquettes blanches et nœuds dans les cheveux. Leurs offrandes à la divinité? Une poupée ou une maquette de bateau, dans une société christianisée où le grand prêtre d'Apollon est un pasteur protestant. Les choristes (excellents English Voices) ont parfaitement assimilé le travail d'un metteur en scène qui individualise la masse avec virtuosité, campant ces gamins désemparés avec une grande science des attitudes. Cette distance ironique serait réductrice si, au milieu de ces Grecs égoïstes et trouillards, les personnages d'Alceste et Admète ne se détachaient avec la noblesse et la grandeur d'âme de vrais héros tragiques.
Termino com uma referência a O Rouxinol (Stravinsky), porventura a mais consensual das produções - encenada por Robert Lepage -, amplamente aclamada:

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