Em Glyndebourne, Ana Maria Martinez assume-se como a futura protagonista - embora alternativa - de Rusalka. Fleming apoderou-se desta criatura da ópera, reinando sem concorrência ao longo de quase 20 anos. Doravante...
(Ana Maria Martinez)
«On s'est habitué, avec Renée Fleming, qui a souvent chanté le rôle-titre (et l'a enregistré pour Decca), à une Rusalka crémeuse et alanguie, mais Ana Maria Martinez est tout autre : merveilleuse de chant et de ligne, elle incarne une femme moins mélancolique que révoltée contre sa condition d'ondine et prête à tout pour devenir l'épouse du beau prince qu'elle convoite.
Le Prince est incarné par un ténor stupéfiant, Brandon Jovanovich : ce physique de star de cinéma (pour une fois, le "Prince charmant" ressemble à un prince charmant !) a surtout pour lui une voix d'une richesse stupéfiante, presque barytonnante dans le médium et capable, dans l'aigu, de sons en voix mixte d'une grande douceur. Il a chanté à l'Opéra de Nantes, mais on l'attend désormais sur une grande scène parisienne. La sorcière Jezibaba de Larissa Diadkova casse la baraque, comme chaque fois que cette mezzo russe se produit (on l'a entendue chanter le rôle à l'Opéra de Paris en 2002). Tout le reste de la distribution est parfait, exemplaire.
Queues de sirènes
On s'étonne pourtant qu'un festival d'un niveau aussi élevé puisse se rabaisser à présenter une production aussi mauvaise (signée Melly Still), aussi littérale dans son traitement dramaturgique du livret, aussi laide de décors, de costumes et de lumières. Les queues des sirènes (qui descendent des cintres) ressemblent à des cocons détumescents en mélange de laine plucheuse et de pilou, les figurants mimes et danseurs sont d'un ridicule achevé, l'appendice, lui aussi plucheux, de l'ondin Vodnik (cousin dégénéré, adipeux et naturiste de Shrek), assez terrifiant. Du coup, l'on a fini par trouver ce conte, ainsi traité, parfaitement ridicule, alors qu'il n'est que grâce et poésie.
Lorsqu'on fait le métier de critique à l'opéra, on n'a pas le droit de fermer les yeux, mais, à Glyndebourne, ce n'est pas l'envie qui nous en a manqué...»
vou estar de olho nela. é uma das minhas óperas preferidas. e já agora, gostei muito de ver as ninfas a flutuar enquanto cantavam na encenação que é apresentada no video.
ResponderEliminaras coisas não correram muito bem...
ResponderEliminarhttp://www.guardian.co.uk/music/2009/aug/24/ana-maria-martinez-glyndebourne-festival
a desgraçada caiu ao fosso
É um soprano que me agrada bastante.
ResponderEliminarNunca a ouvi, mas fiquei bastante curioso, sobretudo para depois ler o artigo (obrigado, Pedro Figueira) que o The Guardian lhe dedica.
ResponderEliminarDela tenho a Fiordiligi no conjunto
ResponderEliminarHoneck: Martinez, Koch, Degout, Mathey, Donath, Allen em DVD e penso que do festival de Salzburgo (2006), e é sem dúvida a estrela maior em cena.