Este artigo do Le Figaro resume, em minha opinião, o grande problema de Bayreuth: as vozes!
Eis, em síntese, o calcanhar-de-Aquiles deste Der Ring:
« D'une manière générale, cette 96e édition pose une nouvelle fois le problème du rôle de Bayreuth. Si le festival veut garder sa position de référence pour l'interprétation wagnérienne, peut-il se permettre des distributions aussi peu homogènes ? Les voix aptes à chanter Wagner existent, mais elles ne sont plus forcément à Bayreuth. En tout cas pas ensemble au même moment sur le plateau. Albert Dohmen a aujourd'hui 51 ans, Ben Heppner n'a toujours pas foulé la colline sacrée ; Wlaltraud Maier n'est pas là tous les ans, ni Peter Seiffert, et l'on attend avec impatience Eva-Maria Wesbroek. Les Maîtres chanteurs ont montré également l'étendue du talent de Michael Volle, étonnant Beckmesser, et la clarté du timbre du jeune Klaus Florian Vogt, mais aussi beaucoup de lacunes dans les autres rôles.
Aujourd'hui, la réputation hautement méritée du Festpielhauss repose sur la qualité des choeurs et de l'orchestre. Thielemann dans le Crépuscule a montré une nouvelle fois la beauté du fondu sonore que procure la salle et provoqué, lors de la marche funèbre de Siegfried, une émotion que nulle formation ne peut donner actuellement. Dommage que la distribution vocale ne soit pas toujours à ce niveau.»
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